Les Azzurri se sont qualifiés pour les dernières phases de la compétition mais ont dû se contenter de la deuxième place de leur groupe. Giancarlo Rinaldi examine les forces et les faiblesses montrées face à la Belgique et à la France.
Le retour au sommet des nations mondiales passe par des affrontements comme ceux-ci. Un déplacement à l'étranger Belges en permanence bien classés par la FIFA et Spécial San Siro avec Les Bleus Les deux rencontres sont parmi les plus difficiles de l'histoire européenne. Les hommes de Luciano Spalletti ont décroché leur billet pour les quarts de finale de la Ligue des Nations, mais non sans avoir montré leurs lacunes. Voici quelques points positifs et négatifs de ces deux rencontres.
Les coups de pied arrêtés sont un problème. Il n'y a pas à se cacher que les spécialistes des coups de pied arrêtés se lèchent les babines lorsqu'ils affrontent l'Italie ces derniers temps. Cela semble être particulièrement le cas lorsque Guglielmo Vicario est dans les buts, mais les concessions sur corners et coups francs sont désormais régulières depuis quelques matches. C'est peut-être leur engagement à attaquer et à jouer ouvertement qui rend l'équipe plus vulnérable sur les coups de pied arrêtés, lorsqu'ils semblent décrocher. C'est un point sur lequel les entraîneurs devront travailler de près dans les semaines et les mois à venir afin d'éviter des dérapages comme ceux commis contre la France.
Le vieux Giovanni Di Lorenzo est de retour. Après l'Euro, certains craignaient que ses jours ne soient terminés avec la sélection nationale, mais le traitement réservé par Antonio Conte à Naples semble avoir été un excellent tonique pour lui. Son rôle de défenseur central aux côtés de l'entreprenant – et également remarquable – Andrea Cambiaso à ses côtés lui a permis de réaliser de nombreuses incursions offensives qui lui ont caractéristiques, comme la passe décisive pour le seul but de son pays lors du déplacement en Belgique. Il a également semblé beaucoup plus sûr de lui défensivement après quelques performances très hésitantes alors que sa confiance était au plus bas.
- Lire la suite - Il est temps de s'excuser auprès de Di Lorenzo
Sandro Tonali au top. On avait déjà eu quelques indices qui laissaient penser que son absence intempestive l'avait poussé à vouloir rattraper le temps perdu, mais le joueur de Newcastle a été une véritable valeur ajoutée pour cette équipe. Son énergie, son dynamisme et sa qualité ont cruellement manqué au cours de la dernière année. Un but a été le couronnement d'un beau retour sous les couleurs de son pays et il espère bien poursuivre sur sa lancée dans les années à venir en devenant un élément indispensable du milieu de terrain italien. Un mot d'éloge également pour Nicolò Rovella qui a remplacé Samuele Ricci avec brio lors du match à l'extérieur. Manuel Locatelli, appelé en fin de match, a en revanche eu du mal à faire ses preuves à Milan.
![epa11726523 France’s forward Marcus Thuram (C) struggles for the ball with Italy's defenders Giovanni Di Lorenzo (R) and Alessandro Bastoni during the UEFA Nations League soccer match between Italy and France at the Giuseppe Meazza stadium in Milan, Italy, 17 November 2024. EPA-EFE/DANIEL DAL ZENNARO](https://icdn.football-italia.net/wp-content/uploads/2024/11/Marcus-Thuram-Alessandro-Bastoni-Italy-France.jpg)
Les buts en Serie A ne sont pas garantis. Mateo Retegui et Moise Kean ont tous deux fait exploser les défenses de leurs clubs respectifs, mais ils ont eu du mal à faire la différence lors des deux derniers matches internationaux. Le joueur de l'Atalanta a eu plus de temps pour prouver sa valeur et a été peu servi, mais n'a pas été en mesure de se montrer menaçant pour l'adversaire au cours des deux matchs. L'attaquant de la Fiorentina est redevenu la version hésitante de lui-même sous le maillot de son pays lorsqu'il a eu quelques occasions devant le but. Les Azzurri doivent trouver un moyen de leur fournir plus d'occasions, mais ils doivent eux aussi gagner en confiance pour mener la ligne pour l'Italie.
Rome ne s'est pas construite en un jour. Il serait facile de désespérer après la défaite face à la France, mais les progrès réalisés au cours des matches de groupe devraient être considérés comme un verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Une sélection de jeunes joueurs est arrivée et a montré qu'ils pouvaient faire du travail. Alessandro Buongiorno, bien qu'il ait eu des difficultés contre la France, a été brillant contre la Belgique. L'autre Sandro, Bastoni, monte en puissance. Nicolò Barella est un joueur de qualité et peu de centres sont meilleurs que Federico Dimarco. Dans l'ensemble, il y a des raisons d'être optimiste, malgré la défaite à Milan. Un test difficile face à l'un des meilleurs d'Europe nous attend au printemps.